Monsieur Guiseppe MARCHIONE

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Domicilié à Courrières (62710, France)
Né le mercredi 24 mai 1939
Décédé à Lens (62300, France) le mardi 1 février 2011 à l'âge de 71 ans
Epoux de Madame Jocelyne MARCHIONE - SOARES

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le mercredi 2 février 2011.
La dernière modification date du mercredi 2 février 2011.

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Hommage 

Salut vieux frère,
Depuis maintenant trente ans nous sommes voisins et jamais je n'oublierai tous les services que tu as pu nous rendre. Si ma maison a été remise à neuf, c'est grâce à toi, tes qualités , en matière de bâtiment étaient innombrables et je me souviens encore, quand nous travaillions ensemble que tu trouvais toujours une solution à n' importe quel problème, alors que moi, "il professore", comme tu m'appelais, je te servais de manoeuvre, avec des journées de 12 heures. Tu me reprochais même de prendre une pause repas le midi : à croire que c'était toi le propriétaire !!!
Sous ta carapace d'éternel râleur , tu cachais un coeur d'or , un courage à toute épreuve, et ceux qui te connaissaient moins avaient peine à croire que tu étais unijambiste, tant ton ardeur au travail était exemplaire.
Ces derniers temps, c'est plutôt toi qui avais besoin de nous, pour remplir des papiers, ou régler le lave-linge, ou simplement pour venir nous parler de tes problèmes. C'est avec grand plaisir que nous te rendions bien modestement ces tout petits services, en comparaison de tout ce que tu avais pour nous.
Plus qu'un voisin, tu étais devenu pour nous un ami, mon pote Sicilien, comme j'aimais t'appeler. Tu nous as encore bien fait rire à Noêl dernier , quand tu es arrivé prendre l'apéro et que toute la famille était réunie . Les "English" étaient là comme tu aimais les appeler, (Cédric, Steph et la petite Joanna, qui te connaissait bien) et on a encore bien parlé de toi quand tu es parti.
Le seul mauvais tour que tu nous as joué, c'est le dernier: pourquoi es-tu parti si vite ? Toujours préoccupé par les autres, et surtout débordant de tendresse pour ta femme, tu en as négligé ta santé.
Remarque que je te comprends : tu semblais tellement solide, que tu nous paraissais immortel même si ces derniers temps nous t'avions vu essuyer quelques larmes .
Ce n 'était pas des larmes de faiblesse, mais plutôt de colère de ne pouvoir rien faire devant la situation de ta si chère Jocelyne, que tu aimais plus que toi-même.
Il va maintenant falloir nous habituer à ne plus entendre tes quintes de toux matinales , le roulement des poubelles que tu ramenais contre la grille , le moteur de ta voiture dans la venelle.
Sache toutefois que nous n'oublierons pas nos trente années passées à côté de toi et que jamais plus nous n'aurons un voisin ausi précieux, fiable et généreux que toi.

Didier, Ginette et leurs enfants DESRUELLES- 05-02-11